Le bureau du Groupement Technique Vétérinaire du Maroc organise son 5ème Congrès qui aura lieu les 11 et 12 avril 2025 à l’Hôtel Adam Park sous le thème : " La pratique vétérinaire à l’ère de la digitalisation ".

L’édition de cette année mettra l’accent sur l’importance du l’approche holistique que doit avoir le vétérinaire praticien dans sa pratique notamment via les Bilans Sanitaires d’Élevage (BSE), et ce dans un monde en constante évolution numérique. Comme à l'accoutumée, des experts de renommée se feront le plaisir de répondre à vos questionnements et d’échanger avec vous.

En pathologie bovine, seront abordés les visites des élevages concernant l’alimentation, les boiteries, les entérites néonatales et l’engraissement des taurillons. Pour ce qui est de l’aviculture, il sera question des actualités sur les adénoviroses aviaires au Maroc et de la nouvelle réglementation relative à la maladie de Newcastle, alors qu’en médecine équine, les conférenciers éclaireront nos lanternes sur la gestion raisonnée du parasitisme équin.

Pour la première fois, une session sera réservée aux petits ruminants et s’attardera sur la gestion du parasitisme et des principales pathologies.

Droits d’inscription (1000 dhs pour les vétérinaires libéraux et 2000 dhs pour les vétérinaires autres que libéraux). Ces droits donnent accès, en plus de la participation aux travaux des conférences, aux proceedings et à la restauration pendant les 2 jours du congrès ainsi qu’au somptueux dîner de gala qui clôturera cette fête de la famille vétérinaire.

Dans le cadre de sa mission de formation et d’ouverture sur le monde professionnel, l’IVSA-Morocco a offert à ses adhérents une immersion unique au cœur du Haras National de Bouznika. Cette visite pédagogique a permis aux étudiants de découvrir concrètement les enjeux de la reproduction équine et d’échanger avec des experts du domaine."

Pour rappel, l’IVSA est une organisation internationale regroupant plus de 38 000 étudiants issus de plus de 70 pays. L’association œuvre activement pour promouvoir l’application mondiale des compétences, de l’éducation et des connaissances en médecine vétérinaire, en organisant des initiatives visant à améliorer la santé et le bien-être des animaux tout en valorisant le potentiel et le dévouement des étudiants. Par ailleurs, l’un de ses principaux objectifs est d’élever le niveau de l’enseignement vétérinaire à l’échelle mondiale.

Après plusieurs réunions de préparation et de coordination avec les différentes parties prenantes, la sortie au Haras national de Bouznika a eu lieu le jeudi 20 février 2025, au profit de 20 étudiants inscrits dans la formation vétérinaire et dans l’APESA. Cette visite avait pour objectif de familiariser les participants avec les activités liées à la reproduction équine, un domaine essentiel de la médecine vétérinaire équine. La date choisie n’était pas fortuite : elle coïncide avec le début de la saison officielle de monte au Maroc, qui s’étend du 15 février au 15 juin chaque année. Cette période est en effet marquée par une intense activité des Haras Nationaux, que ce soit dans les centres de promotion de l’élevage ou dans les stations de monte.

Sous la supervision du vétérinaire du Haras, Dr. EL MAJIDI Soukaina, la visite a débuté au club house avec une présentation générale de la SOREC et du rôle déterminant des Haras Nationaux dans l'amélioration de la génétique du cheptel équin marocain. Par la suite, les participants ont parcouru les paddocks et les boxes, abordant ainsi divers aspects tels que la santé et le bien-être animal, le suivi personnalisé des chevaux et la gestion de leur alimentation.

La visite s’est ensuite poursuivie au Centre National d'Insémination Artificielle Équine de Bouznika (CNIAEB), une unité intégrée au sein du Haras de Bouznika, où le processus de production de la semence congelée a été expliqué en détail. La découverte s’est poursuivie au Centre de Promotion de l'Élevage Équin, où M. SAIDI, responsable de la production, a présenté les différentes étapes préalables à la saillie d’une jument : identification, contrôle du protocole vaccinal, échographie. Cette visite a permis aux étudiants de comprendre l’intérêt concret des enseignements théoriques en anatomie (notamment l’extérieur et la description des robes), en pathologie infectieuse et en reproduction. Les étudiants ont ainsi eu l’occasion d’assister à la récolte de semence d’un étalon arabe barbe et à l’insémination artificielle, en utilisant de la semence fraîche, d’une jument de la même race. La matinée s’est clôturée par une photo de groupe prise devant l’entrée du club house, afin d’immortaliser ce moment riche en apprentissages et en informations. À cette occasion, l’IVSA-Morocco tient à remercier la SOREC ainsi que toutes les personnes ayant contribué, de près ou de loin, à la réussite de cette sortie.

Programme

• La variole simienne est une maladie virale causée par l’orthopoxvirus simien, qui appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridés. On distingue deux clades du virus : le clade I et le clade II.
• La variole simienne se manifeste généralement par une éruption cutanée ou des lésions des muqueuses qui peuvent durer entre deux et quatre semaines, accompagnées de fièvre, de céphalées, de myalgies (douleurs musculaires), de douleurs dorsales, d’une asthénie marquée (manque d’énergie) ainsi que d’un gonflement des ganglions lymphatiques.
• Le virus de la variole simienne se transmet à l’être humain par un contact étroit avec une personne ou un animal infecté, ou par des matériaux contaminés.
• La confirmation du virus de la variole simienne en laboratoire passe par une analyse des lésions cutanées au moyen de la méthode PCR (amplification en chaîne par polymérase).
• Le traitement de la variole simienne consiste en des soins de soutien. Les vaccins et traitements mis au point pour la variole et autorisés par certains pays peuvent être utilisés dans certaines circonstances pour le traitement de la maladie.
• En 2022-2023, le clade IIb du virus a entraîné une flambée mondiale de variole simienne.
• Il est possible de prévenir la contamination par le virus de la variole simienne en évitant le contact physique avec une personne atteinte de la maladie. La vaccination peut contribuer à prévenir les infections pour les personnes à risque. Lire la suite
  

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